En réponse à une question orale à la Chambre des représentants sur le projet du Code de la presse, le ministre a expliqué que ces dispositions sont fondées sur le principe de la liberté et prévoient des mesures permettant l’exercice de cette liberté dans le plein respect de la loi, la dignité des personnes et des valeurs cardinales de la société.
Il a affirmé que les efforts se poursuivent pour réunir les conditions favorables en vue d’élaborer un texte bénéficiant d’un large consensus de la part des différents intervenants dans le secteur.
Selon le ministre, ce projet s’inscrit dans le cadre d’une approche globale tridimensionnelle, qui vise la mise à niveau et le développement de l’entreprise de presse, la promotion des conditions des journalistes, et la modernisation du cadre juridique et de l’auto-organisation de la profession.
M. Naciri a indiqué, dans ce sens, que ce texte, qui définit les droits et obligations du journaliste, se réfère aux pactes et conventions internationaux relatifs aux droits de l’Homme et à la liberté de penser et d’expression.
Le projet, a-t-il poursuivi, offre de nouvelles garanties pour le droit d’accès à l’information, renvoie aux procédures judiciaires relatives à la presse, notamment en matière de saisie ou de suspension de publication, annule plusieurs peines privatives de la liberté, et stipule la création d’un Conseil national de la presse en tant qu’instance indépendante qui veillera à l’organisation et à la moralisation de la profession.