Gestion de syndic : ce qui doit vraiment changer au Maroc

Gestion de syndic : ce qui doit vraiment changer au Maroc

Une vingtaine de sociétés (connues) spécialisées dans la gestion de la copropriété se partagent un marché juteux, de plusieurs millions de dirhams par copropriété, certaines profitant du vide juridique en la matière pour mener leurs activités dans la plus grande opacité . Mais l’Association marocaine de la copropriété ( AMCOP ) est décidée à siffler la fin de la récréation. De la tenue de la comptabilité à la gestion des dépenses et l’entretien des…

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Exception d’inconstitutionnalité: le texte de nouveau censuré par les sages

Adoptée au Parlement, la loi organique relative à l’exception d’inconstitutionnalité ne sera pas promulguée. La Cour constitutionnelle a déclaré “non conforme” la procédure législative menant à son adoption. Un énième rebondissement dans le parcours, chaotique, d’un texte attendu depuis plus d’une décennie…

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Experts judiciaires : une réforme partielle, des problématiques toujours sans réponse

Récemment soumis au Parlement, le projet de loi sur les experts judiciaires apporte une modification partielle du texte en vigueur. Si cette révision permet aux personnes morales de droit public de s’inscrire sur les listes d’experts judiciaires, elle ne répond pas aux principales revendications de la scene judiciaire… 

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Une feuille de route pour l’amélioration du climat des affaires à l’horizon 2026 en gestation

Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a affirmé, lundi, que l’exécutif œuvre à l’élaboration d’une nouvelle feuille de route pour l’amélioration du climat des affaires à l’horizon 2026, avec la coordination de l’ensemble des acteurs des secteurs public et privé.

En réponse à une question centrale sur “la politique adoptée pour la promotion de l’investissement” lors de la séance mensuelle consacrée aux questions de politique générale adressées au chef du gouvernement à la Chambre des représentants, A. Akhannouch a souligné que cette feuille de route portera sur une “nouvelle génération de réformes”.

Il s’agit de la simplification et de la digitalisation des démarches administratives, de l’amélioration de l’accès au foncier, aux zones industrielles et aux commandes publiques, du développement de nouveaux outils de financement et de la promotion de l’innovation et la culture entrepreneuriale, a précisé le chef du gouvernement.

Et d’ajouter que la nouvelle feuille de route repose sur trois principaux piliers, représentés, premièrement, par l’amélioration structurelle de l’environnement des affaires via le renforcement du cadre juridique, l’amélioration de la numérisation du parcours de l’investisseur, la mise en place de mécanismes de coordination et de suivi.

M. Akhannouch a également cité l’accompagnement de la transformation de l’économie nationale et le renforcement de sa souveraineté à travers la mobilisation des mécanismes de financement innovants et en améliorant l’accès aux structures de base et aux énergies durables, en sus de la création d’un environnement propice à l’entrepreneuriat et à l’innovation.

A ce titre, il a souligné que le gouvernement continue d’appuyer l’action du Comité National de l’Environnement des Affaires, en coordination avec les différents partenaires des secteurs public et privé, pour lui permettre de mener à bien ses missions de proposition et de mise en œuvre des mesures d’amélioration du climat des affaires, de renforcement de son cadre juridique et d’évaluation de son impact sur l’entrepreneuriat et le tissu économique.

Afin d’attirer les investisseurs, A. Akhannouch a indiqué que le gouvernement s’emploie à activer une nouvelle vision des Centres régionaux d’investissement (CRI) pour en faire un acteur incontournable de la promotion de l’investissement et de l’accompagnement global des entreprises à même de stimuler la relance de l’investissement au niveau régional.

Dans le cadre de cette réforme, les CRI seront placés sous la tutelle du chef du gouvernement, qui déléguera certaines de ses prérogatives au ministère délégué en charge de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des politiques publiques, tandis que les Walis assureront des missions de coordination et de révision des décisions rendues en cas de refus de tout investissement ou projet.

Et de rappeler que dans le cadre de l’encouragement des investissements nationaux et étrangers et de la relance de l’économie, le gouvernement a approuvé le projet de réforme des marchés publics, comme l’un des principaux fondamentaux d’un État de droit et de l’édification d’une finance publique et d’une économie saines.

Ce décret vise à adopter un système unifié de passation des marchés publics intégrant l’ensemble les services de l’Etat, des collectivités territoriales et des organismes affiliés ainsi que les établissements publics et les personnes morales de droit public, afin de donner une vision plus claire aux acteurs économiques, a expliqué Akhannouch.

L’objectif est également de renforcer la préférence nationale pour les marchés publics, et de développer la gestion des marchés publics à travers de nouveaux mécanismes représentés par la possibilité du “dialogue compétitif” dans les projets innovants ou complexes, a-t-il ajouté.

Après avoir évoqué le contenu du discours de SM le Roi à l’ouverture de l’actuelle session législative, qui a fait de la question des investissements “une politique de l’Etat qui va au-delà d’un mandat gouvernemental”, Akhannouch a souligné que le Maroc est à un stade avancé de sa trajectoire de développement, une trajectoire dont la Haute sollicitude du Souverain n’a cessé d’en déterminer les mécanismes directeurs et les déterminants de référence, appelant les acteurs économiques à intensifier les efforts et à s’attacher à atteindre les meilleurs objectifs.

M. Akhannouch a également rappelé les Hautes Orientations Royales continues exhortant à faciliter l’accès des investisseurs aux services publics, qui imposent “d’outrepasser l’approche traditionnelle de traitement des demandes d’investissement, dont le retard peut conduire à l’abandon de l’idée du projet”, relevant que le gouvernement mise sur l’amélioration de la qualité des services publics comme levier pour faciliter et simplifier les démarches, et favoriser le processus d’investissement.

Il a aussi affirmé que le gouvernement a travaillé à la mise en œuvre des dispositions de la loi n° 55.19 relative à la simplification des procédures et des formalités administratives, avec l’élaboration de projets de recueils de décisions et de procédures entrant dans ses attributions, ce qui a permis d’inventorier 34 procédures administratives en lien avec l’investissement.

Et de conclure qu’en coordination avec les CRI, le gouvernement a simplifié 22 procédures administratives ce qui réduit de 45% en moyenne le nombre de documents exigés des investisseurs.

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Droits réels: les nouvelles perspectives qu’offre la traduction de la loi

Du droit des affaires à la visibilité internationale du Maroc, la traduction officielle en version française de la loi n°39-08 ouvre d’autres perspectives. Détails ! Excellente nouvelle pour le secteur des affaires, avec la traduction officielle de la loi n°39-08 relative au code des droits réels en version française publiée au Bulletin officiel n°7158 du 5 janvier 2023. A y voir de plus près, cette traduction officielle de la loi n°39-08 relative au code des droits réels est la bienvenue…

Justice : Le ministère public s’engage à améliorer la gestion des plaintes et des procès verbaux

Le procureur général du Roi près la Cour de cassation, président du ministère public, El Hassan Daki, a affirmé, lundi à Rabat, la détermination du Royaume à poursuivre le soutien et la consolidation de l’indépendance du pouvoir judiciaire. M. Daki a souligné que cette action est menée en coopération et complémentarité avec le premier président de la Cour de cassation, président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), et avec la participation active des responsables judiciaires des différents tribunaux du Royaume, ainsi que toutes les parties associées à la justice.

Intervenant lors de la séance officielle de l’ouverture de la nouvelle année judiciaire 2023, M. Daki a indiqué qu’au niveau de la gestion de l’action des parquets, davantage de mesures vont être prises afin d’accompagner et évaluer la mise en œuvre par les responsables judiciaires de leurs programmes d’action annuels, et ce selon une approche basée sur l’adoption d’indicateurs mesurables. Ces indicateurs, a-t-il poursuivi, ont pour objectifs d’atteindre un niveau élevé de performance et d’accroître l’efficacité judiciaire, à travers le respect des délais prévus pour la gestion des plaintes et des procès verbaux. Ils œuvrent également à la liquidation des affaires en instance dont le délai d’exécution dépasse les délais prévus, à soutenir les capacités des juges des parquets dans le domaine du renforcement des garanties du procès équitable, aussi bien au niveau de la gestion des enquêtes judiciaires qu’au niveau de l’exercice de l’action publique et l’accompagnement de son déroulé et sa mise en œuvre.

La moralisation de la vie publique hissée en priorité

En outre, il a assuré que le travail va être accentué en termes de la moralisation de la vie publique et d’amélioration des performances des magistrats du ministère public, notamment au niveau de l’examen des procès-verbaux, la maîtrise de la qualification juridique des poursuites, la rédaction des pétitions, des conclusions et des recours, l’accompagnement de l’action de la police judiciaire, le développement et le renforcement des mécanismes d’interactivité concernant les enquêtes judiciaires, en plus de trouver des solutions appropriées aux difficultés auxquelles elle fait face dans l’exercice de ses fonctions. De même, M. Daki a souligné que cette action devrait établir des passerelles de communication et de concertation avec les responsables judiciaires, les bâtonniers et les affiliés aux métiers de la justice, afin de surmonter les difficultés qui entravent le cours normal de la justice et de trouver des solutions immédiates, en plus de renforcer les partenariats et la coopération, en vue de garantir la protection juridique et judiciaire des catégories vulnérables, poursuivre et renforcer la politique d’ouverture menée par le ministère public auprès de l’opinion publique et les acteurs de la société civile et renforcer l’accès à la justice.

Renforcer la confiance du citoyen en la Justice, l’autre priorité

Dans le cadre de l’engagement pour soutenir les efforts déployés par le Royaume pour relever les enjeux et défis requis par la mise en œuvre du nouveau modèle de développement, le responsable judiciaire a assuré que les parquets doivent jouer un rôle de pilier essentiel pour protéger l’ordre public économique, réaliser la sécurité judiciaire des acteurs économiques et contribuer à l’amélioration du climat des affaires, conformément aux Hautes Orientations de S.M. le Roi Mohammed VI dans ce sens, portant sur la création de moyens susceptibles d’encourager l’investissement, consolider les bases de la relance économique et accompagner les acteurs du domaine. Il a également mis l’accent sur la détermination de toutes les composantes du ministère public à ne ménager aucun effort pour le renforcement des garanties du procès équitable, en faisant face avec fermeté et rigueur à tout ce qui constitue une violation du droit et en respectant un délai raisonnable dans le traitement des mesures, tout en rationalisant la détention préventive. Dans la même lignée, M. Daki a assuré que le ministère public aspire à un redoublement d’efforts des différents acteurs du secteur de la justice afin d’élever la performance et renforcer la confiance du citoyen, conformément au slogan «la justice au service du citoyen», notant que le retour du système judiciaire à la vie normale après la pandémie de Covid-19 a eu un effet positif sur les indicateurs d’évaluation des performances des magistrats du ministère public, de la Cour de cassation et des juridictions de fond. À ce propos, le président du ministère public a indiqué qu’au titre de l’année 2022, la Cour de cassation a enregistré un total de 52.676 affaires, contre 48.919 en 2021, soit une augmentation de 7,13%, ajoutant que le nombre d’affaires jugées au cours de 2022 a atteint un total de 48.423. Un chiffre que la Cour de cassation n’a jamais enregistré auparavant, ce qui reflète l’effort exceptionnel fourni par ses magistrats en 2022, a-t-il assuré. Malgré l’obtention de taux élevés d’affaires jugées, M. Daki a noté que le nombre de celles jugées sur la forme, soit après l’acceptation du pourvoi ou sa forclusion, a atteint 12.485 décisions, avec un taux de 26%. D’autre part, 23.116 décisions de refus de demande de cassation ont été rendues, soit un taux de 47% du total des affaires dont le fond a été jugé, contre 11.254 affaires dans lesquelles des décisions de cassation ont été rendues, ce qui explique que le taux de sincérité des pourvois en cassation ne dépasse pas 23%, a-t-il fait savoir.

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Justice : hausse de 10,48% du nombre d’affaires en instance

Le nombre d’affaires en instance auprès des différents tribunaux du Royaume a augmenté de 10,48% en 2022 par rapport à 2021, a indiqué Mohamed Abdennabaoui, premier président de la Cour de cassation, et président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire.

Ainsi, les juridictions de fond ont enregistré plus de 5 millions d’affaires en 2022, soit 483.476 de plus que l’année précédente, a précisé Abdennabaoui, lors de son intervention à l’occasion de l’ouverture de la nouvelle année judiciaire.

Et d’ajouter que les magistrats ont déployé d’importants efforts dans la poursuite de leurs missions constitutionnelles, en tranchant sur 99,54% des différentes affaires en cours, soit 4,4 millions de dossiers (+13% en comparaison avec 2021).

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Vices de construction : la FNAC organise la riposte

Les vices de construction sont toujours restés impunis. Aujourd’hui, la Fédération nationale des associations du consommateur (FNAC), ayant obtenu le droit d’ester en justice, est déterminée à défendre les consommateurs victimes de ces vices.

Ainsi, elle a conclu un partenariat avec un expert judiciaire assermenté, qui n’est autre que le fondateur du cabinet d’expertise Damane Bayti. L’objectif étant d’identifier les anomalies ainsi que d’évaluer le coût de réparation.

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Vices de construction / droit des consommateurs : La FNAC habilitée à ester en justice

La Fédération Nationale des Associations du Consommateur (FNAC) a obtenu, officiellement, le droit d’ester en justice pour protéger les droits des consommateurs, en particulier ceux qui subissent ces vices de construction.

Depuis plusieurs années, de nombreux acquéreurs des biens immobiliers souffrent de l’apparition des vices de constructions (fissures, fuite d’eau, défaut d’isolation phonique, humidité, infiltration d’eau, …etc.). Et pour cause, les projets immobiliers correspondants ne respectent pas les normes de construction et les règles de l’art, informe un communiqué de la Fédération Nationale des Associations du Consommateur (FNAC).

La fédération a annoncé avoir obtenu, officiellement, le droit d’ester en justice pour protéger les droits des consommateurs, en particulier ceux qui subissent ces vices de construction.

A ce titre, un partenariat a été signé entre la FNAC et Mr Mohamed LAZIM (Expert judiciaire assermenté et fondateur de Damane Bayti).

L’objectif de ce partenariat est de faire bénéficier aux consommateurs qui souffrent des vices de construction de l’expertise « Damane Bayti Conso » dont l’objectif est de dresser les anomalies de construction apparentes ; déterminer le degré de gravité ; identifier le responsable ; et évaluer le cout de réparation.

Les consommateurs peuvent également profiter au titre de ce partenariat du « Guichet Consommateur » qui comprend un site web qui regroupe toutes les dispositions (juridiques, administrative et technique) relatives aux vices de construction ; Un centre d’appel pour répondre à toutes les questions des consommateurs en relation avec les vices de construction ; et une plate-forme pour permettre aux consommateurs de déposer leurs réclamations.

Concernant « Damane Bayti Conso », elle couvre plusieurs types d’expertise :

– Expertise sur les vices cachés : Cette expertise permet de faire valoir la garantie réglementaire des vices cachés. En effet, il arrive parfois que des vices cachés fassent leur apparition après l’achat du bien. Et pour s’en protéger, il existe une garantie réglementaire de 2 ans, à partir de la remise des clés, pour intenter toute action réclamant la réparation des vices cachés ;

-Expertise en cas de risque d’effondrement : Cette expertise permet aux consommateurs de faire valoir la garantie décennale dans le cas d’effondrement de la construction ou dans le cas de présence d’un danger évident d’effondrement ;

– Réception « Avant de Livraison » : Cette expertise se tiendra avant la remise des clés pour faire valoir la garantie des vices apparents.

« Nous sommes conscients de l’importance de résoudre ce grand problème des vices de construction et nous n’épargnons aucun effort pour protéger les intérêts des consommateurs », conclut le communiqué de la FNAC.

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Accès au notariat : seulement 73 nouveaux notaires depuis 2018

Depuis 2012, aucun nouveau concours d’accès à la profession de notaire n’a été organisé en raison d’un retard législatif. Depuis, seuls les stagiaires sont habilités à passer l’examen professionnel.

Alors que le concours d’accès à la profession d’avocat fait l’objet de nombreuses polémiques ces derniers mois, le concours d’accès à la profession de notaire, quant à lui, a sombré dans l’oubli depuis de nombreuses années.

Durant la dernière décennie, seuls ceux ayant déjà entamé leur stage ont été habilités à passer leur examen. Les jeunes, fraîchement diplômés, ont dû opter pour d’autres professions juridiques. Ainsi, la profession continue d’accueillir de nouveaux notaires mais il ne s’agit que de ceux ayant entamé leur stage avant 2012.

952 nouveaux notaires entre 2013 et 2021, un chiffre est trompeur

Selon les chiffres obtenus par Médias24 auprès du Conseil national de l’ordre des notaires du Maroc (CNONM), 952 nouveaux notaires ont intégré la profession entre 2013 et 2021. En réalité (voir ci-dessous), il n’y a eu que 9 nouveaux notaires en 2021, 8 en 2020, et 19 en 2019. Cela est tout simplement dû à la réduction du nombre de stagiaires au fil des années et à l’absence de nouveaux candidats, à défaut de nouveaux concours depuis 2012.

En 2021, ils sont 1.884 notaires en exercice, soit un ratio de 5,10 notaire pour 100.000 habitants.

Lois et décrets : discussions en cours et attentisme

Ce blocage est imputé à un retard au niveau législatif, puisqu’un décret était attendu pour organiser l’accès à la profession en application de la loi sur la profession. Or, celle-ci nécessite une réforme globale. L’attente d’un décret s’est alors transformée en l’attente d’une loi.

Aussi, le ministère de la Justice a décidé, en 2022, de changer de vision en entamant l’élaboration d’un texte relatif à l’Institut national des professions juridiques et judiciaires et du secrétariat greffe. C’est dans cet institut (Technopolis) que seront formés, entre autres, les notaires.

Par la suite, le ministre de la Justice a indiqué, lors de son passage au Parlement en novembre 2022, que ce texte prendra la forme d’un décret au lieu d’une loi. Et ce, sans préciser quand il verra le jour, bien que sa publication soit logiquement dépendante des réformes des lois sur les professions juridiques et judiciaires.

Concernant l’avancement de la révision de la loi sur la profession de notaire, seules des affirmations concernant des “discussions en cours” entre le ministère de tutelle et le CNONM se répètent de part et d’autre. Le ministre avait promis les révisions de lois des professions juridiques et judiciaires en 2021, dont celle organisant la profession de notaire. Depuis, des réunions ont été tenues avec l’ancien bureau du CNONM et Abdellatif Ouahbi. Ceci dit, aucun avant-projet de loi n’a été établi.

Le CNONM souhaite imposer la condition du master en droit

De son côté, Hicham Sabiry, nouveau président du CNONM depuis juin 2022, affirme à Médias24 que la réforme de la loi sur la profession est le principal objet des discussions avec le ministère de la Justice.

Il indique également que le point relatif à l’accès à la profession fait partie des nombreux éléments à réviser dans la loi. La demande du CNONM porte sur une seule condition : imposer le diplôme du master en droit aux candidats.

“Après tant d’années d’exercice, la loi contient des imperfections qu’il faut revoir. Nous souhaitons que l’accès à la profession soit réservé aux titulaires d’un master, car cette profession est très difficile et sa responsabilité est très lourde. Nous préférons que les candidats aient atteint une certaine maturité, tant au niveau de l’âge qu’au niveau de la formation juridique”, indique-t-il.

Mais pour que cette condition, entre autres, soit mise en place, “il faudra attendre la modification de la loi”. Selon Hicham Sabiry, “les discussions sont en cours avec le ministère de la Justice. La réforme de la loi ne porte pas sur un seul élément ; elle doit être complète. Elle doit également comprendre la digitalisation, la signature électronique et d’autres éléments visant à moderniser la profession”.

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